Les points noirs de la banque en ligne

6 juin 2018 0 Comments

Plus modique, plus facile d’accès et plus convivial : les banques en ligne semblent réunir tous les critères pour convaincre les particuliers d’y ouvrir un compte. D’ailleurs, aujourd’hui, majorité des personnes déclarent avoir envie ou s’être déjà lancé dans cette aventure, en mal parfois d’une réduction allant de 1,6 à 3 fois moins cher que chez les banques physiques pour les mêmes prestations. Mais il n’en reste pas moins que les banques en ligne ne présentent pas que des avantages.

Un système de caste chez les banques en ligne

On a beau répéter que les prestations des banques en ligne sont à la portée de tous, ce n’est pas vrai pour autant. En effet, les banques ont un pouvoir discrétionnaire de refuser l’accès à ses services à certaines personnes.

Les distinctions résident surtout dans les seuils de revenu. Si vous souhaitez profiter d’une carte de paiement standard, vous devez avoir au minimum 1 200 euros de salaire. Et le seuil augmente au fur et à mesure que vous aurez envie d’une carte plus prestigieuse. Cela va même à 2 400 euros pour les cartes Gold.

Vous n’évitez pas pour autant les agences

Le principal argument de vente des prestations bancaires en ligne est la facilité et la rapidité : comme quoi, vous n’avez plus besoin de faire la queue, mais serait prise en charge immédiatement. Vous n’aurez plus à vous déplacer pour la gestion de votre compte. Mais ce n’est pas totalement vrai.

Le dépôt d’argent dans une banque en ligne se passe dans les agences physiques des établissements auxquels ils sont rattachés. C’est-à-dire que pour renflouer votre compte bancaire, vous allez tout de même faire la queue et attendre votre tour comme d’habitude.

Mais en tout cas, la transaction est gratuite, comme celles qui sont les plus classiques : retrait au DAB, payement de certaines factures en ligne, etc.

Des prestations à revoir

Pour information, les prestations des banques en ligne sont loin d’être aussi complètes qu’elles le laissent entendre. Dans la majorité des établissements digitaux, les prêts à la consommation manquent. Certes, les crédits immobiliers commencent à être proposés auprès de certaines d’entre elles, mais il semble qu’encore aujourd’hui, les particuliers préfèrent se fier à l’expertise des banques classiques pour la gestion de leur contrat de prêt, et ce, malgré la modicité des propositions. Et c’est vrai notamment chez 60 millions de clients.

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